Comment créer un potager sur sa terrasse ou son balcon ?

Avoir son potager sur sa terrasse ou son balcon devient un phénomène de mode de plus en plus important en ville. Cette tendance concerne les propriétaires de grands et petits espaces extérieurs à condition d’adapter son futur jardin à l’espace que l’on possède. Des techniques de jardinage permettent aujourd’hui de cultiver quelques plantes aromatiques voire quelques légumes très facilement. De quoi gagner en autonomie alimentaire tout en consommant local.

Créer son potager : les règles à suivre

Avant même de vous rendre chez Truffaut ou Jardiland, plongez-vous dans votre règlement de copropriété. Ce dernier vous est fourni au moment de l’achat et de la location d’un bien immobilier. Il reprend l’ensemble des droits et devoirs de chaque copropriétaire. Or, dans certains immeubles, l’installation de jardinières et pots de fleurs sur les terrasses, fenêtres et balcons est interdite pour des raisons de sécurité (chute d’objets), mais aussi pour éviter les dégradations esthétiques et matérielles que les plantes peuvent causer aux façades de l’immeuble.

Si la copropriété vous interdit de créer votre potager vous pouvez toujours demander une modification du règlement en inscrivant cette question à l’ordre du jour de la prochaine assemblée générale des copropriétaires. Le vote concernera l’usage des parties communes. Pour qu’il soit validé, il faudra obtenir la double majorité concernant la jouissance, l’usage et l’administration des parties communes. Pensez ensuite à consulter votre syndic pour savoir si une réglementation locale (arrêté municipal, préfectoral…) ne vous interdit pas la pose de ce type d’installation.

Entretenir son jardin

Une fois ces vérifications réalisées, ayez à l’esprit que le type de plantes et la nature de votre potager vont essentiellement dépendre de l’espace que vous pourrez lui accorder et de l’orientation de l’immeuble. Pour se développer, vos plantes ont besoin d’un espace ensoleillé sans qu’il n’y ait trop de vent. Sur un rebord de fenêtre, par exemple, l’idéal est de privilégier des jardinières solidement installées et d’y cultiver des plantes aromatiques comme du thym ou des plantes médicinales telle la camomille pour aider à dormir. Vérifiez que les pots sont bien fixés afin d’éviter tout risque de chute et évitez que les eaux d’arrosage ne s’écoulent le long de la façade, dans la rue ou sur les balcons en contrebas.

Si vous possédez un balcon filant, privilégiez l’installation de jardinières hautes et étroites. Vous pourrez ainsi cultiver de la tomate ou de plantes aromatiques vivaces comme l’estragon. Pour les espaces extérieurs plus grands, préférez la culture en pot, de préférence en terre cuite. Une cour ou une petite terrasse, est propice à l’aménagement de carrés potagers en bois ou à réaliser à partir de larges bacs en tissu géotextile. Là, vous cultiverez des aromatiques annuelles comme la coriandre mais également la pensée, une fleur comestible à cuisiner en salades.

Pour de véritables légumes, il vous faudra des pots plus profonds, de plus d’un litre, afin d’obtenir des aubergines, des navets ou encore des courges. Moins les pots sont profonds et plus il est nécessaire d’arroser les plantes. Si vous débutez, n’hésitez pas à acheter des kits de jardinage avec l’ensemble des outils nécessaires et les premières graines à planter. Les entrées de gamme des kits de petit outillage coûtent une quinzaine d’euros et les sets de graines cultivables se vendent autour des 10 euros au minimum.

Les points à retenir : 

  • Consultez le règlement de copropriété.
  • L’espace extérieur disponible va déterminer le type de plantes que vous pourrez cultiver.
  • N’oubliez pas de prendre en compte la luminosité si vous êtes en ville.

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