Acheter un logement neuf après 50 ans

Il n’y a pas d’âge pour acheter un bien immobilier neuf. L’amélioration de la qualité de vie des seniors rend plus accessible le crédit immobilier pour les 50 ans et plus. Ainsi, à quelques années de la retraite, certains quinquagénaires cherchent à acquérir le bien immobilier où ils couleront des jours heureux, une résidence secondaire ou un logement destiné à agrandir leur patrimoine. Il est important de s’adresser aux bons établissements financiers dont les conditions d’octroi varient.

Crédit immobilier : constituez-vous un dossier solide

Selon les spécialistes du courtage en crédit immobilier, la part des prêts immobiliers accordés au plus de 50 ans progresse chaque année. Ces acheteurs représentaient 11% des emprunteurs il y a 5 ans, pour 17% en 2018*. En effet, même si les primo-accédants sont très recherchés, les plus de 50 ans restent des clients intéressants et sont souvent bien accueillis. Les emprunts sont alors proposés pour des durées inférieures à 15 ans et pour des sommes entre 150.000 et 200.000 euros. Par ailleurs, les emprunteurs possèdent généralement un solide apport (entre 20 et 30%) et des garanties (contrat d’assurance-vie, autre bien immobilier…).

Idéalement la durée de votre emprunt ne doit pas coïncider avec votre retraite, souvent synonyme de baisses de revenus. Face à votre interlocuteur financier, profitez de votre expérience pour mettre en valeur la bonne gestion de vos comptes, souligner l’intérêt de vos placements et les motifs de votre achat.

Bien choisir votre assurance emprunteur

L’âge limite de remboursement d’un prêt immobilier est estimée à 80 ans, même si certains établissements financiers peuvent aller, dans de rares cas, jusqu’à 85 ans. Le point sensible de la souscription d’un emprunt à plus de 50 ans est celui de l’assurance emprunteur. Son montant va dépendre de votre âge et de votre état de santé. Deux solutions s’offrent alors à vous : accepter l’assurance de votre établissement bancaire ou chercher un tarif plus avantageux grâce à une délégation d’assurance. La deuxième solution peut présenter certains avantages. En moyenne, et sans surprime liée à un problème de santé spécifique, les taux d’assurance pour un crédit sur 10 ans pour un emprunteur de 50 ans vont de 0,40% à 0,60%. À plus de 60 ans, ils atteignent le double, entre 0,80 et 1,20%.

Les prêts alternatifs pour augmenter vos chances

Il existe des prêts alternatifs pour financer votre achat immobilier. Si vous possédez un contrat d’assurance-vie ou un Plan d’Épargne en Actions (PEA), vous pouvez gager ces placements au profit de l’établissement financier prêteur. On parle alors de nantissement. Si vous décédez, ou si vous n’êtes plus en mesure de rembourser votre emprunt, la banque se remboursera directement sur votre épargne.

L’autre solution consiste à souscrire un prêt viager hypothécaire. Réservé aux propriétaires d’un bien immobilier, elle vous permet d’obtenir un prêt bancaire tenant compte de la valeur de votre propriété. La somme délivrée est garantie par le bien immobilier mis en hypothèque. Celui-ci doit alors obligatoirement servir d’habitation. La banque est remboursée de son emprunt au moment de votre décès, avec la vente du logement.

Les points clefs à retenir :

  • Prévoyez un apport important pour mettre toutes les chances de votre côté.
  • Renégociez votre assurance emprunteur.
  • Utilisez des prêts alternatifs si nécessaire.

 

*Source : Vousfinancer.com

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